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Patrick Mindeau, l’invité du trimestre

Même avec les restrictions sanitaires qui nous sont imposées, le club photo continue ses activités en maintenant ses réunions en visioconférence.

Et c’est de cette manière que nous a rejoint jeudi dernier Patrick MINDEAU, pour nous présenter son travail .

Né à Rennes en 1946, c’est son père qui lui a transmis la passion de la photographie.
Il nous raconte des histoires en travaillant sur des séries, avec son écriture photographique, de la poésie par l’image,.

Il nous dit: “Pour écrire ces histoires le choix du noir et blanc s’est imposé non pas comme une désaturation de la couleur, mais au contraire pour en souligner une dynamique douce dans les gris ou agressive dans le contraste entre noir et blanc. La photographie noir et blanc est l’interprétation du réel, alors que la couleur est l’élément émotionnel (couché de soleil…) et aussi porteuse de vision de sens (drapeau, maillot de sport, écusson…). Penser en noir et blanc revient à considérer principalement les contrastes. Mes compositions reposent donc sur la forme, le style et les contours. Mes compositions ne sont pas influencées par la couleur.”

Pour lui le but d’une série est de “percuter”, d’exprimer ce que le photographe a à “dire de différent des autres” pour “engager un dialogue avec celui qui la regarde ; “quand les gens passent sans rien dire, on a raté quelque chose”.

Retrouvez son travail sur son site internet:
https://www.les-mondes-flottants.com/
et n’hésitez pas à allez le rencontrer lors de ses expositions.

Dans les yeux de Sabine Weiss

RENCONTRE AVEC SABINE WEISS
Dans l’emission,
Boomerang d’ Augustin Trapenard
sur France Inter

Depuis plus de 80 ans, elle saisit visages et atmosphères. Il en résulte une œuvre monumentale et inclassable, teintée d’humanisme. Elle vient de recevoir le Prix Women in Motion pour la photographie, décerné par Kering et Les Rencontres d’Arles. Sabine Weiss est l’invitée d’Augustin Trapenard.

A RÉ-ÉCOUTER ICI:

Née en Suisse, arrivée en France en 1946, à l’instar d’un Robert Doisneau ou d’un Willy Ronis, elle a su capter l’atmosphère du Paris de l’après guerre.  Mais son œuvre est loin de se résumer à ces premiers clichés. En plus de 80 ans de carrière, elle a exploré le monde entier, en quête d’humanité et de lumière. Elle vient de recevoir le Prix Women in Motion pour la photographie, décerné par Kering en partenariat avec Les Rencontres d’Arles.  Les éditions de La Martinière lui consacrent une belle monographie, Emotions. Son travail sera exposé très prochainement à la Galerie Les douches. Sabine Weiss est dans Boomerang.